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• #177
Ah ouai c'est chaud. C'est pas la première année que je vois des abberations dans la notation. T'facon quand tu vois la gueule du jury...
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• #178
Ça te dirait pas de participer l’an prochain, pour leur montrer ?
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• #179
Édit : trop de malveillance en moi
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• #180
Tu parles du podium PBP ou podium du CDM ?
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• #181
Il était fatigué le jury
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• #182
J'ai payé pour toute la randonnée, je vais utiliser toute la randonnée! (pas de strava désolé!)
Merci à tous en tout cas! Ça me fait bien marrer de finir à 1h près mais c'était presque calculé :)
Pour vous raconter un peu le pourquoi du comment et me trouver plein d'excuses ;) :
J'étais en déficit de sommeil depuis 2 semaines environ, où je me réveille au moins une fois par nuit avec impossibilité de me rendormir juste après. Je faisais en gros des nuits de 5-6h.J'ai couru partout pour "finaliser" (si je fais une packlist vous verrez qu'on en est loin) l'équipement pour le PBP ces dernières semaines, mais le temps que tout arrive etc j'en étais à changer de pédalier la veille du départ.
Le vélo était à peu près prêt à 2h du mat le jour du départ. Je suis allé rouler 5 bornes pour vérifier que tout était OK (le vélo était sur le HT depuis le 600 début Juin) et j'ai découvert que mes 2 freins hydrau ne freinaient plus... Je me suis dit que ça devrait s'améliorer en roulant le "lendemain", surprise surprise c'était pire.
Mon départ était prévu 18h30, je suis passé en hâte à D4 juste avant pour acheter des plaquettes (alors que j'en avais à la maison...). Speedé jusqu'au départ, j'ai pu partir à 19h15. Mon frein arrière est à peu près revenu sur le trajet jusqu'à Montparnasse, pas le frein avant. J'ai fait le PBP comme ça, je n'ai jamais changé les plaquettes.
Je vous refais pas tout le truc mais pour répondre à @ChopSauce :
- Dormi en pointillés (~5-6h max) le jour du départ.
- première nuit blanche
- 2ème nuit 2h (à l'hôtel) alors que je prévoyais 4h. Mon corps s'est juste réveillé comme pendant les semaines précédentes, et impossible de me rendormir, j'entendais mon coeur à 120 bpm dans mes boule quiès. C'était la journée la plus dure, Loudeac-Brest-Loudeac, hyper-vallonné casse-pattes, hyper chaud, j'étais fiévreux jusqu'à manger un vrai repas après Brest. Je n'arrive pas à imaginer comment @Polo66 a pu passer certains longs raidards.
- 3ème nuit, au même hôtel. Cette fois il n'était pas sur le trajet retour donc je suis allé pointer au contrôle puis j'ai fait 5 bornes pour rejoindre l'hôtel. C'est pas grand chose mais c'est le dernier truc que t'as envie de faire après 350 bornes qui te scient l'entrejambe, et entre l'aller et le retour tu perds 40 min de sommeil.
Pour être aux contrôles dans les temps, je ne pouvais dormir que 3h30. Je me suis réveillé au bout de 30 minutes, rebelotte, coeur à fond etc... J'ai écouté un truc de méditation avec des vagues pour essayer de me rendormir, mais ça m'a pris au moins 1h. Tout mon corps était hyper brûlant, et la chambre semblait dépourvue d'humidité et l'air juste statique. J'avais la bouche complètement sèche, boire ne résolvait rien, et je crevais de chaud alors que j'avais la fenêtre grande ouverte (il devait faire 5-10°C dehors?).
À 2h30 du mat je me lève éclaté, je me dis "allez, habille-toi et essaie de monter sur le vélo juste pour voir ce que ça donne". Je descends dans le hall de l'hôtel et là impossible de trouver mes clefs de cadenas pendant 10 min, j'ai ouvert tous mes sacs etc (je les avais foutues dans mon cuissard). J'ai vu ça comme le signe qu'il me fallait et je suis remonté dormir. Je me disais que moi ce que j'aime c'est faire du vélo, pas être un zombie fiévreux sur la selle pendant 18h consécutives, tant pis pour les horaires de passage aux contrôles. On m'avait plus ou moins dit qu'ils n'avaient de toute façon pas d'importance.
Je suis parti de l'hôtel à 11h30 ce jour là . J'y aurais passé 13h en tout cette nuit là , avec environ 7-8h de sommeil total, toujours en pointillés.
Ma "stratégie" a payé puisque je me suis régalé le 4ème jour. J'avais tellement la caisse que je me suis amusé à faire absolument toutes les montées de Loudéac à Mortagne-au-Perche (317 km) en danseuse. Une paire d'heures avant l'arrivée à Mortagne-au-Perche la fatigue commençait quand même à beaucoup me gagner. J'ai essayé de m'allonger dormir 30 min sur un trottoir mais j'ai réalisé que je n'arriverai pas à dormir. Dix mètres plus loin (juste après un tournant) y'avait un gars qui hébergeait des gens dans son garage et m'a proposé de me laisser dormir sur le canap'. Il avait quasiment pas dormi depuis 4 jours pour accueillir tous les cyclos qui passaient, vraiment des crèmes les gens qui soutenaient sur le parcours. J'ai préféré continuer jusqu'au contrôle histoire d'être tranquille, je pense que je n'aurais pas bien dormi avec la lumière. - À Mortagne, j'ai dormi 1h au dortoir. J'avais perdu mes boules quiès à l'hôtel et y'avait des ronfleurs, donc j'ai dû improviser. Ma première tentative fut avec des pilules d'Ibuprofène (Necessity is the mother of invention n'est-ce pas?), en me disant qu'il fallait que je fasse gaffe à pas me la coincer dans l'oreille. Devinez qui s'est coincé une pilule dans l'oreille? Après 5 min à secouer ma tête et farfouiller avec des clefs dans mon conduit auditif, j'ai réussi à la sortir, et j'ai découpé des coins du tapis de mousse (désolé l'orga!), ce qui m'a permis d'enfin dormir.
Total pour @ChopSauce : 11h pour 89h. Un mécano vélo de Seattle très cool avec qui j'ai fait les 100 derniers km à tchatcher pour rester réveillé (Andy) avait lui dormi 3h en tout et pour tout. Je sais pas comment il fonctionnait pour être honnête.
J'essaierai de faire un vrai CR plus tard! Sinon dédicace à la Avène Cicalfate+ et au baume de Saint-Bernard, et mention spéciale à l'ibuprofène et au flector.
Les gens de Villaines-la-Juhel Ă©taient super enthousiastes et hyper aidants sinon, avec pleins d'ado qui s'occupent du service jusqu'Ă remplir et porter ton plateau, un vrai point d'orgue sur le parcours.
- Dormi en pointillés (~5-6h max) le jour du départ.
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• #183
Sinon, c'est rigolo de voir parler de Purple Dog ici, j'ai rencontré Nikola, le cadreur (un grand gaillard de 2m avec des restes d'accent bulgare) sur le 400 de Flins, avec qui j'ai roulé toute la nuit en groupe et qui est resté avec moi et a gentiment patienté à mes longues pauses aux contrôles pour me tirer jusqu'à l'arrivée, alors qu'il avait une sinusite. Il roulait sur une de ses créations, une randonneuse qu'il avait souhaité la plus light possible.
J'avais pris son numéro, je l'ai recroisé avec grand plaisir sur le PBP à l'aller sur son nouveau vélo, il était un peu en souffrance mais comptait tirer jusqu'à Brest alors que je dormais à Trévé (juste après Loudeac). Je lui ai demandé si le CdM s'était bien passé mais je ne savais pas qu'il s'était SI bien passé! On a échangé quelques messages une fois le PBP fini d'ailleurs.
J'ignore où trouver les résultats, les explications du jury et les photos, mais je comprends que des artisans pro qui passent des heures à se faire chier sur les finitions puissent se sentir lésés par un travail moins "professionnel".
Je ne sais pas exactement quel est l'esprit du concours, est-ce que c'est l'orfèvrerie et une certaine idée du bon goût qui est récompensée ou plutôt d'autres critères, l'adhésion à un cahier des charges plus technique qu'esthétique par exemple. Ce serait intéressant d'entendre la perspective de @Kang (ou la tienne @Bapt') à ce sujet.En tout cas je ne savais pas qu'il avait l'intention de vendre des cadres, clairement c'est pas son taf.
Je précise quand même que le gars cadre dans une boîte de 1m x 2m (à vue d'œil) qu'il a aménagée dans son salon.
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• #184
2027, oui, j’y compte bien…
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• #185
Réponse mitigée, pour le public oui ça me ferait plaisir, pour la compét' entre artisans moyennement car je débute et il y a encore du boulot pour maitriser la pignole et car ce qui compte est presque invisible (géo/ergonomie/fab), pour le jury et le concours là il faut juste pas y accorder d'intêret..
Sinon de belles démarches : Old field qui a travaillé sur les pièces, avec des freins sublimes! Arko et de la pignole sur les raccords et le montage, ça sentait la maturité, Avalanche qui a beaucoup beaucoup progressé sur la peinture, et qui fait des gros efforts de développement (meme si je ne partage pas leurs choix de travailler tout en Cao). Rouge Gorge les belges avec leur randonneuse low-tech, pignole et efficace (Mafac direct-mount, leviers gevenalle DIY, pédalier compact strong), Quokka qui a joué
le jeu du PBP et montré sa créativité avec son poste de pilotage dédié... -
• #186
haha merci pour ce pre-report, le coup des pilules d'ibuprofène j'ai adoré ^^ bravo encore !
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• #187
Soudé par Cinelli ?
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• #188
Il y a la liste des gens du jury qqpart ? pas vu sur le site CDM
parce que le point 8 du règlement me semble contradictoire avec des soudures "patés" ........
8/ CREER L’ELEGANCE
Comme tout vélo d’artisan, la machine 2023 sera non seulement un bon vélo, mais aussi un beau vélo, un vélo qui concrétise les rêves de son heureux possesseur, et qui regorge de détails esthétiques et fonctionnels à la fois, expression de la singularité conjuguée du cadreur et du pilote.
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• #189
Le vélo est en alu c'est bien ça ?
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• #190
il a l air mais bon - encore plus inexcusable - ne pas les limer pour que ca soit "élégant" et propre est un malus supplémentaire pour la notation - ou est ce que ca fragilise ? j'ai des doutes que ca soit le cas .....mais la ca dépasse mes compétences techniques ce point
il suffit de regarder des KLEIN - ca semble usuel ! -
• #191
Non c'est pas usuel. Les soudures propres et régulières sur de l'alu ça existe, d'autant plus quand elles sont masquées par de la peinture.
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• #192
La laideur est une singularité, on dira. Je crois comprendre les commentaires d'un non-concurrent (cités plus tôt), en tout cas.
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• #193
Il y a la liste des gens du jury qqpart ? pas vu sur le site CDM
Sur leur facebook
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• #194
Surement dû au fait que le jury n'a pas aimé le commentaire sur la position du cintre du président du jury ;)
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• #195
J'ai aimé ce poste haha
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• #196
C'est de l'alu au 100% et même si il y a de solution techniques très intéressantes surtout niveau éclairage ( le mec produit lui même les lumières et un système de chargement Batterie di2) le vélo est encore plus laid en vrai.
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• #197
Du coup on les verra neva eva ces biclous?
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• #199
L'année dernière ils avaient pas couvert nan ? J'avais surveillé les numéros en presse j'ai jamais vu d'article sur le CdM 2022
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• #200
Sur les assemblages soumis a des mouvement de fatigue, type oscillations, comme un cadre, il faut polir les cordons (TIG, MIG ou brasure), pour Ă©viter les fissures dans les canivaux en bordure des cordons.
Sur des assemblages statiques, comme sur la photo du haut ou l'assemblage est rigide, on s'en moque. En revanche sur un vélo, plus les tubes sont rigides et plus les contraintes se reportent sur les soudures.
Tirées de son insta
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